|  |  LA COMMUNE DE HAMMAM MELOUAN :                 Limitée au nord par les communes de Chebli et Bouinan, à l’est par Bougara, à  l’ouest par Chréa et El Hamdania et au sud par el Omaria (Médéa), la commune  s étend sur une superficie de 14 700 hectares. Curieusement, la commune de Hammam Melouane ne compte aujourd’hui qu’une  population de 7.043 habitants, soit 2000 âmes de moins qu’il y a 20 ans.
 La commune bat le record de fraicheur dans la wilaya ainsi que celui des  visiteurs (2000 visiteurs/jour) en haute saison. Elle dispose des ressources  agricoles non négligeables avec une superficie agricole de 14.700 ha, dont 2058  ha représentant la superficie agricole utile. L’arboriculture fruitière, qui  occupe une superficie de 150 ha, avec une grande variété d’arbres rustiques  tels que l’olivier, le figuier, l’amandier et le grenadier, qui représentent  60% de la richesse arboricole de montagne, est la principale en activité plus  de quelques autres cultures vivrières.
 La région de Hammam Melouane qui aurait appartenu à la tribu des Béni Misra,  était peuplée du temps des Ottomans de prés de 45.000 habitants. Ces derniers  auraient été éparpillés par les colons français avec la complicité de la tribu  Benazouz, originaire de Boufarik, qui n’hésitèrent pas a livrer de batailles  dés 1817 pour défendre leur territoire. A propos de l’appellation de la ville,  une version affirme qu’un bey du temps des ottomans avait une fille malade.  Elle fut immergée dans un trou limoneux ou se rencontraient les eaux de  plusieurs oueds. Elle s’est aussitôt rétablie et repris des couleurs. En signe  de reconnaissance aux lieux, son père le bey édifiera un mausolée sur le site à  l’endroit ou se trouve l’actuelle  koubba de l’Ouali sidi Slimane, le  saint patron de la ville.
 Les eaux thermales, dont la température varie de 39° à 44° C, sont bénéfiques  pour des cures contre les rhumatismes, les douleurs articulaires de toutes  sortes, les séquelles de traumatismes, les affections utérines, le rachitisme  et autres maladies.
 Magtàa Lazreg,:
 Magtàa Lazreg, centre  situé à 5 km au sud du chef lieu de commune et formant un cul-de-sac, est la  partie la plus sauvage de la région étant donné qu’elle est restée, jusqu'à ce  jour, vierge de toute construction. Les milliers de familles qui déferlent   dans cette partie montagneuse de la daira de Bougara, y vont pour se  baigner dans les oueds et se prélasser sur les berges situées                      en  contrebas des gorges ou coulent, à longueur d’années, des eaux vives et  rafraichissantes en été. Les jeunes de la localité construisent des baraques en  branchages qu’ils proposent aux estivants              et  les responsables réfléchissent à réaliser des bungalows sur les berges de  l’oued.
    
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